Donnerstag, 25. Oktober 2018

Podcast with Catherine Marchi-Uhel of the IIIM

 


Catherine Marchi-Uhel est une magistrate française. Elle préside le « Mécanisme international, impartial et indépendant » chargé par l’ONU de collecter les preuves de crimes graves en Syrie.


C’était hier la Journée internationale de la Paix et aujourd'hui des marches pour la paix sont prévues un peu partout en France, tandis que lundi s’ouvrira la 73ème Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, l’ONU, qui veille dans ses missions à maintenir la paix dans le monde. La justice peut-elle être garante de paix ? Notre invitée est une femme d’exception. Elle pense que sans justice point de paix, et agit en adéquation avec ses convictions. Elle est magistrate, elle a été nommée par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres en  juillet 2017 à la tête d’un organisme chargé de la collecte de preuves des crimes graves en Syrie, le "Mécanisme international, impartial et indépendant". Jeudi, elle a tenu une conférence de presse pour faire un point sur l'avancée de recherches…

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https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-actu/catherine-marchi-uhel

Mittwoch, 24. Oktober 2018

Le Parisien: interview with Aurélia Devos, vice-prosecutor in Paris in charge of prosecution of war criminals

Crimes contre l’humanité : «Une centaine d’enquêtes dans quinze régions du monde»

Aurélia Devos, vice-procureur au parquet de Paris en charge de la section des crimes contre l’humanité, décrypte le rôle du pôle crimes contre l’Humanité, crimes et délits de guerre à l’occasion d’un séminaire international organisé à Paris ce jeudi et vendredi.
Le tribunal de grande instance de Paris accueille pendant deux jours, ce jeudi et vendredi, les premières journées internationales du Pôle crimes contre l’Humanité, crimes et délits de guerre. L’occasion pour les magistrats et policiers spécialisés d’expliquer le fonctionnement de cette unité.
Aurélia Devos, vice-procureur au parquet de Paris en charge de la section des crimes contre l’humanité, revient sur le travail effectué depuis les six premières années du pôle.

En quoi consistent ces premières journées internationales du Pôle crimes contre l’humanité et crimes de guerre ?

AURÉLIA DEVOS. Nous dressons le bilan des six premières années de travail du pôle, au côté des acteurs nationaux et internationaux du secteur. L’une des spécificités de cette matière reste en effet l’indispensable entraide pénale entre pays. Nous sommes ainsi régulièrement sollicités en appui de la Cour pénale internationale, pour des arrestations, des actes d’enquête comme des écoutes. En France, nous nous trouvons dans une phase d’accélération, à la fois par la quantité et la diversité des dossiers. Le plus ancien concerne la déportation de Tziganes en 1940. Les plus récents portent sur des faits qui se produisent alors même que nous parlons. En 2012, les vingt premiers dossiers du pôle concernaient le Rwanda. En 2018, nous sommes en charge de plus d’une centaine d’enquêtes, dans une quinzaine de régions du monde

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Article about the OCLCH, french department for the fight against war crimes and crimes against humanity

Office des crimes contre l’humanité : plongée dans la banalité du mal


Rwanda, Syrie, Tchétchénie… Les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité traquent les criminels de guerre. Alors que Paris accueille un séminaire international sur ce sujet, reportage dans une unité très spéciale.
Ils sont 22. Bien peu pour rendre justice aux 800 000 assassinés du Rwanda, aux milliers de suppliciés syriens, aux estropiés de Centrafrique, sans oublier les âmes mortes de Tchétchénie. Face à des crimes hors normes, le premier réflexe est de se demander ce que pèsent les enquêteurs de l’« Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre » (OCLCH). C’était avant de les rencontrer en marge des premières journées internationales sur le sujet qui se tiennent au palais de justice de Paris jusqu’à vendredi soir.
« Des êtres humains ont été confrontés à des choses inhumaines. Il faut restituer les victimes dans leurs droits, insiste l’infatigable patron du service. La lutte contre l’impunité est le moteur de notre action. » Le colonel de gendarmerie Eric Emeraux sait de quoi il parle, lui qui fut en poste pendant cinq ans en Bosnie.

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